Instant de bien-être : le studio de hot yoga le plus chaud de Paris 4 novembre 2025 Spa Sport Par Doriane Frère À Paris, les studios de sport basiques laissent peu à peu place à des espaces hybrides, pensés comme de véritables lieux de bien-être global. Not Yoga, nouvellement ouvert dans le Marais, illustre cette tendance : un concept immersif où le hot yoga s’accompagne d’une expérience lifestyle complète, du coffee shop aux douches premium. Not Yoga dans le Marais propose des cours de hot yoga sous 33 °C dans une salle immersive sans miroirs, combinant pratique intense, musique R’n’B et espace lifestyle avec coffee shop et douches premium. Vous connaissez sans doute le yoga, mais connaissez- vous le hot yoga ? Le principe : des cours de yoga dans une salle à l’ambiance muy caliente. Une façon de pratiquer le yoga très en vogue, notamment aux Etats-Unis, et qui débarque en France depuis peu. Et c’est justement après avoir vécu deux années à New-York, que Margaux Koren a voulu ramener en France ce concept unique de pratique du yoga. Une version qu’elle a voulu intense, physique, immersive, et surtout, dépourvue de toute spiritualité. «Je voulais proposer en France ma propre version du hot yoga» Si le hot yoga est une pratique commune outre-Atlantique, elle l’est bien moins en France. Quelques studios proposant du hot yoga fleurissent dans l’Hexagone, mais ce qui est proposé ne parlait pas à Margaux quand elle est revenue dans son pays natal. Cette architecte de métier (Studio Renko) a donc décidé de proposer sa propre vision du hot yoga à Paris. «Je n’arrivais pas trouver de studio qui propose la même forme de hot yoga que celle que j’avais découverte à New-York. Par exemple, dans certaines salles, il ne faisait pas assez chaud : 25° en moyenne. Ailleurs, les cours n’étaient pas immersifs. On se retrouvait en plein jour à la vue de tous… C’est ce qui m’a poussé à proposer ma propre vision.» Des cours de yoga immersifs sous 33°C dans un lieu moderne Après des mois de développement, en septembre 2025, le studio de hot yoga Not Yoga ouvre ses portes dans le quartier du Marais à Paris. Le studio propose des cours de hot yoga sous 33 °C, dans une grande salle avec des murs en pierre, éclairée à la bougie et animée par une playlist R’n’B. Les cours sont dispensés par des pointures du yoga, sélectionnés par Margaux au gré de ses rencontres, le tout, dans une salle sans miroirs où le jugement et la spiritualité n’ont pas leur place. Les bienfaits de la chaleur pendant la pratique Contrairement à un yoga classique, la chaleur diffusée lors des cours de hot yoga – au moyen de chauffages infrarouges dont le rayonnement pénètre en profondeur dans les tissus – permet de détendre les muscles. Ce qui aide les moins souples à effectuer des postures plus difficiles lorsque le corps est froid. Et puis, la chaleur de la technologie infrarouge associée à l’effort entraîne une sudation aux vertus détoxifiantes pour l’organisme. 3 flows, 3 intensités Les cours de Margaux chez Not Yoga sont séquencés en 3 phases, aux rythmes et à l’intensité d’effort différents pour chacune des phases. Chaque phase est répétée 3 fois, plus rapidement à chaque fois. «J’ai mis au point un type de flow, de posture et d’intensité. Il était important pour moi que cela soit très intense, que l’on ait réellement l’impression que l’on fait du sport. J’ai par la suite été aidée de Katie, la head coach du studio, pour mettre au point cette approche, explique Margaux. J’ai privilégié les postures en équilibre, de gainage, avec une seule main pour se soutenir, loin du simple yoga. Les musiques diffusées pendant les cours ont été soigneusement sélectionnées par Margaux et un ami DJ (alt musics) afin de coller au plus près à l’ADN du lieu. On peut entendre pendant les cours du Notorious Big ou encore du Kendrick Lamar. Un véritable lieu de vie L’espace a été pensé comme un véritable lieu de vie, sur 160m2 au total. Le lieu comprend un espace d’accueil avec : un coffee shop, un premier vestiaire, puis, au sous-sol, un espace de remise en beauté et douches, d’autres vestiaires, et la salle de pratique. «J’avais vraiment envie de créer un véritable lieu de vie. Un endroit où l’on puisse arriver avant son cours, rester après, ou simplement s’arrêter si l’on est dans le quartier et que l’on veut prendre un café ou un jus. L’idée n’est pas d’en faire “le café du coin”, mais bien un espace où l’on a plaisir à passer du temps autour de sa pratique. C’est pour cette raison que j’ai soigné chaque détail, comme les douches haut de gamme ou les accessoires mis à disposition, afin que l’expérience soit qualitative de A à Z. Je voulais que les gens aient envie de profiter pleinement de l’endroit.» Le recrutement des coachs Les cours sont assurés par des experts indépendants, chacun reconnu dans sa discipline. Margaux les a rencontrés au fil de l’élaboration de son concept, alors qu’elle multipliait les expériences sportives dans différents studios parisiens. À l’issue des séances, elle engageait souvent la conversation avec les coachs pour savoir s’ils enseignaient aussi le yoga. Beaucoup ont été séduits par son projet et l’ont encouragée à les recontacter dès l’ouverture, afin de leur proposer des créneaux d’enseignement, raconte-t-elle. Petit à petit, le bouche-à-oreille s’est mis en place, faisant venir à Margaux des enseignants en yoga. L’avenir des lieux de bien-être Pour Margaux, l’avenir des lieux de bien-être passe par une expérience qui dépasse largement la seule pratique sportive. Inspirée par ce qu’elle a découvert à New York – des studios élégants, avec des beauty bars, des coffee shops et des produits haut de gamme –, elle constate qu’à Paris, cette tendance commence seulement à émerger depuis peu, notamment avec le boom du pilates. «Aujourd’hui, les clients ne choisissent plus un cours uniquement pour l’activité proposée, mais aussi pour la qualité du lieu, l’accueil, les douches, ou encore la possibilité de prendre un café ou un jus avant ou après. Bref, tout ce qui fait du studio un espace “quali” et agréable à fréquenter. Une fois qu’on a goûté à ce type d’expérience, difficile de revenir aux clubs de sport plus basiques» conclut-elle.
