Par Galya ORTEGA.

Dans ce monde qui rebat les cartes de la beauté et du bien-être, après une épreuve socio-économique sur fond sanitaire qui a bousculé les habitudes et l’évolution des élèves autant que des enseignants, faisons le point sur la formation 2.0.

LA NÉCESSITÉ DE REPENSER LA FORMATION

– La formation classique et traditionnelle s’essouffle et ne correspond plus aux besoins du marché.
– Le développement de formations expertes s’affirme malgré des prix et des contraintes plus élevées.
– Le déploiement des formations à distance s’est imposé face aux obligations de confinement.
– Le désengagement des élèves et de certains enseignants ne peut qu’interroger sur les raisons et les solutions.
Tous ces éléments nous invitent à réfléchir en profondeur à la formation de demain qui se profile aujourd’hui.
Lorsque nous observons le niveau des spa praticiens ou esthéticiennes, il est globalement inférieur à celui que nous avons connu il y a 15 ans où les esthéticiennes étaient très concentrées sur l’expertise soin elle-même. Actuellement, elles connaissent davantage de techniques et plus de massages, mais d’une manière plus superficielle. Ce n’est néanmoins pas toujours le cas, et celles qui se distinguent sont ou bien dans des spas et instituts de haut niveau qui investissent beaucoup dans des formations de grande qualité ou encore des indépendants qui ne doivent qu’à eux-mêmes leur excellence et la capacité de fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante. Ainsi, nous voyons que le niveau dépend de l’évolution des praticiennes mais également des formations.

Les différents types de formations

Les écoles classiques d’esthétique ou de spa avec des diplômes ou des certifications et souvent avec une prise en charge financière. Elles vont gérer une équipe de formateurs et une série d’élèves tout en étant des plaques tournantes du recrutement. Leurs contraintes seront la rentabilité et les programmes qui doivent être adaptés aux besoins du marché.
Les écoles très haut de gamme libérées des contraintes liées aux prises en charge et qui ne forment que des experts avec une exigence de contenu et d’implication.
Les formateurs de marques ou d’opérateurs spa. Leurs contraintes sont le nombre de spas ou instituts à former avec parfois des niveaux différents et un personnel instable, la rentabilité des formations et les partenariats avec les différents acteurs liés à leur société.
Les formateurs indépendants qui gèrent selon leurs critères personnels leur offre, leur niveau et leurs modalités de transmission. Leurs contraintes sont la qualité afin d’avoir toujours une étape d’avance, le recrutement des élèves et la fragilité du modèle économique.

Les différents profils d’élèves

Les élèves hyper-motivés, qui sont prêts à avancer même s’ils ne reçoivent pas de financement, qui ont une vision réaliste de leur carrière avec un vrai projet, sont curieux et vont approfondir ce qu’on leur enseigne en lisant, cherchant sur le web, en complémentant leurs acquis et ajoutant des formations complémentaires.
Les élèves intéressés qui se laissent porter par l’environnement, veulent absolument être pris en charge financièrement, se contentent des cours dispensés parfois avec beaucoup d’attention mais ne font pas de démarche supplémentaire d’approfondissement. Souvent, en plus de leur formation initiale, ils vont s’orienter vers des spécialités. Par exemple : après un diplôme en esthétique, puis le maquillage, puis les sourcils, puis la dermo-pigmentation, etc. À l’arrivée cela donne des personnes « mono tâches » qui ont perdu de vue la globalité de leur profession et leur parcours reviendra à une série de spécialisations.
Il est évident qu’une prise de conscience doit être faite afin de mesurer les limites du modèle actuel de formation, du fossé qui se creuse entre le niveau moyen et celui des experts, le changement psychologique et comportemental des élèves, la nécessité de changer de schéma de pensée et de paradigme en jeu.

L’AVIS DES EXPERTS

J’ai interrogé pour vous quatre experts de la formation, tous différents, en leur posant les mêmes questions afin de percevoir les pistes qui se dessinent de l’évolution de la formation.
– Nathalie Bouchon-Poiroux, co-Fondatrice de Cinq Mondes, Directrice de la formation et responsable de la qualité dans les spas,
– Cécile Troude, Directrice de la formation pour l’opérateur de Spas Deep Nature et responsable de la qualité (30 spas en Europe et 15 saisonniers en montagne),
– Catherine Sertin, Directrice de l’École d’Esthétique Catherine Sertin,
– Alexandra Guiho, Responsable des formations organisées par Les Nouvelles Esthétiques.

Votre concept de formation et gestion de votre équipe

Cécile Troude

Je suis la directrice et j’ai une seule vraie formatrice. Nous faisons le tour des spas pour dispenser les modules de formations initiales et fondamentales. Sur le terrain, j’ai mis en place et formé à ce rôle des relais de formation qui sont recrutés en interne pour les spas de taille importante. Ces « formatrices relais » doivent être pédagogues, pratiquer et maîtriser les soins et protocoles Deep Nature. Nous contrôlons leurs acquis régulièrement car elles sont notre « relais ». Elles forment principalement les stagiaires et les nouveaux salariés qui doivent être opérationnels très rapidement. Ma collaboratrice et moi-même sommes toujours les référentes pour la formation, et les équipes apprécient de nous voir car nous partageons encore d’autres choses avec elles.
Pour cet hiver, la stratégie est très complexe pour former les 45 saisonniers tout en respectant les règles sanitaires et de distanciations sociales. Nous intervenons dans les écoles pour les CQP saisonniers. Et pour les autres, nous organisons des sessions « petit groupe ».

Former 45 saisonniers en respectant les règles sanitaires est complexe

Catherine Sertin

Dans notre école, la formation est basée sur un ensemble de modules en accord avec les référentiels de certification concernant les diplômes d’État, les CQP et les titres, mais surtout en accord avec les besoins du milieu professionnel. Ce sont nos deux objectifs et nous adaptons en permanence nos formations ainsi que le travail de nos professeurs. Nous rencontrons les professionnels, les marques et nous allons sur le terrain. Nos enseignants sont polyvalents sur la partie théorique et la pratique. Chacun ayant sa spécialité. Nous avons 18 professeurs et 250 élèves.

La formation dans le monde d'après

Concernant la pédagogie, ce qui est important pour nous, c’est que l’élève ait un objectif clairement identifié car nous croyons à la pédagogie évolutive. C’est cet objectif précis qui le fera adhérer à la formation. Pour le formuler plus précisément, il va se demander « Qu’est-ce que je vais être capable de faire à la fin de ce module ? » « Voilà ce que je vais être capable de faire pour l’examen et la vie professionnelle. » Nous nous adaptons toujours aux différents niveaux. Nous faisons en permanence une synthèse entre apprentissage théorique et pratique. C’est un véritable travail d’équipe et une synergie. Nous avons mis en place une méthodologie avec un discours commun mais chaque formateur possède sa propre identité et est acteur de sa formation.

Nathalie Bouchon-Poiroux

Mon principe pédagogique repose sur l’observation d’une gestuelle, la ressentir dans toutes ses dimensions et la réaliser. C’est le premier stade avec les spa praticiens. Une formatrice doit transmettre ces trois étapes en ajoutant l’anatomie et l’interrogation permanente « Qu’est-ce que je vais faire ressentir à mon client ? Quels bienfaits est-ce que je lui transmets ? ». C’est ce questionnement qui va produire le geste juste pour le client et pour la praticienne. Chez Cinq Mondes, nous travaillons avec les médecines traditionnelles. Donc, j’insiste pour que chacune des formatrices prenne soin de sa vitalité, de son énergie propre. Les formatrices de mon équipe sont toutes au fait de ce principe et cultivent ces valeurs auxquelles je tiens.
En termes de structure de l’équipe formation Cinq Mondes, je suis la directrice, il y a une équipe opérationnelle terrain et une équipe gestion back office pour la formation. Nous avons un logiciel de planification parce que nous nous sommes développés à travers plusieurs réseaux et près de mille spas et instituts. C’est essentiel car nous allons former plusieurs centaines de personnes avec 4 types de formations différentes. Ce logiciel nous permet une planification des formations et très bientôt une auto planification pour les clients. Pour animer mon équipe, j’organise des rencontres tous les mois et un séminaire de réflexion sur notre métier global annuel. Par ailleurs, je fais du one to one, surtout quand les personnes sont en déplacement. C’est important pour moi d’être au contact de mes équipes. Elles savent qu’elles peuvent me joindre facilement.

Alexandra Guiho

Nous sommes un centre de formation créé par le magazine Les Nouvelles Esthétiques. Nous proposons de la formation continue depuis cinq ans. Notre particularité : le programme est intégralement revu tous les mois pour offrir des formations très pointues destinées à des professionnelles installées qui souhaitent se perfectionner dans une technique bien spécifique qu’elles souhaitent maîtriser encore plus. L’idée est de « rentrer à fond dans un sujet ». Notre équipe est composée d’une sélection d’experts spécialisés chacun dans un domaine très précis. Grâce à la notoriété des Nouvelles Esthétiques (magazine et Congrès), les élèves sont en confiance quant à la qualité des formations, que ce soit sur le plan pédagogique ou logistique. Au sein de nos locaux, nous avons deux espaces de formation, dédiés avec tout le matériel nécessaire (vidéo projecteurs, douches, consommables, vestiaires, tables réglables, linge…). C’est moi qui gère de A à Z chaque dossier, ainsi que l’organisation générale des formations. Cette prise en charge individuelle me permet de connaître chaque stagiaire et de lui conseiller les meilleures formations en fonction de son profil et de ses attentes. Ainsi, il est très rare qu’une stagiaire ne vienne qu’une seule fois chez nous ! D’autre part, nous offrons les petits-déjeuners et un déjeuner (au restaurant quand c’était encore possible !) à toutes les stagiaires afin d’échanger tous ensemble (les stagiaires, le formateur et moi) sur leur quotidien avec leurs problématiques quotidiennes. Ces moments d’échange sont particulièrement appréciés.

La transmission de la connaissance et les écueils rencontrés

Cécile Troude

Nous avons plusieurs moyens pédagogiques :
– tout ce qui est théorique (management, savoir être, gestion de conflits vente) est dispensé en distanciel,
– tout ce qui relatif au savoir-faire doit être fait en présentiel.
En ce qui concerne le distanciel, nous les dispensons par zoom ou en webinar. Mais ce n’est pas simple car nous, formateurs, n’avons pas été formés pour cela. De mon point de vue, la racine de la formation, dans notre secteur d’activité comme le bien-être, reste le contact humain. Nous devons donc adapter et affiner nos contenus de formations ainsi que nos outils pédagogiques pour les enrichir et continuer à être dans une logique de « faire acquérir » et non pas transmettre simplement une connaissance. Par ailleurs, pour nos apprenants, c’est la même chose. Eux aussi doivent s’adapter à ce nouvel outil, eux non plus ne sont pas formés pour cela. Nous sommes tous dans l’apprentissage !
Pour les formations pratico-pratiques, le présentiel reste indispensable. Comment contrôle-t-on la main et le geste derrière un écran ? Difficile de former sur une gestuelle précise et qui doit être attentive au corps…

Catherine Sertin

Nous sommes davantage dans la construction de connaissance. C’est-à-dire que nous donnons des outils à l’élève pour qu’elle puisse ensuite les exploiter. Elle doit être actrice de sa formation.
Compte tenu de la situation sanitaire très particulière, voilà comment nous sommes organisés :
– Le 1er niveau : 1ère, seconde, terminale, CAP et Spa Praticien, toute la partie pratique est en présentiel. Pour les élèves qui démarrent cette année, la théorie se fait également en présentiel. Beaucoup d’élèves sont en alternance et ne sont donc là que deux jours par semaine. C’est important de garder le lien, d’autant qu’en ce moment elles ne sont pas en entreprise.
– Les 2ème ou 3ème années, la théorie est en distanciel et la pratique en présentiel.
– Le niveau supérieur, les BTS et les spa managers, tout est fait en distanciel.

Nathalie Bouchon-Poiroux

Nous avons commencé les classes virtuelles avec le confinement, mais je tiens au présentiel, surtout avec des équipes qui vont transmettre. Pour moi, c’est important. C’est une erreur de dire qu’on peut tout faire en virtuel. Il y a des défis du présentiel mais aussi des limites au virtuel. Les deux sont importants. La transmission est au-delà d’un contenu théorique, l’échange humain est fondamental surtout dans un métier où le corps, la vitalité du corps mais aussi l’émotionnel et le spirituel sont en jeu. La transmission, c’est une rencontre humaine dans toutes ses dimensions.

La formation dans le monde d'après

Alexandra Guiho

À ce jour, nos formations ne se font qu’en présentiel car 90 % de nos formations sont des formations pratiques. Il est inconcevable pour nous d’apprendre une gestuelle via un écran ! Le nombre d’élèves est limité à 10/12 selon les formations pour que le formateur puisse corriger et suivre individuellement chaque stagiaire.

Il est inconcevable pour nous d’apprendre une gestuelle via un écran

Les changements de comportement des élèves et des formateurs

Cécile Troude

Nous sommes dans une phase intermédiaire et le comportement doit s’acquérir. Pour le formateur, cela demande le double de concentration, en termes d’énergie. À présent, pour les convocations de formation en distanciel, j’ai une charte très précise sur le comportement, la ponctualité, l’attention et la concentration qui seront demandés. J’adapte aussi les animations pour les rendre plus attractives, j’intègre plus de pauses, etc.

Catherine Sertin

Le distanciel demande beaucoup plus d’attention. Tout le monde ne réagit pas de la même façon et il y en a pour qui cela a été bénéfique. Ayant moins la pression du groupe, certaines élèves se sont révélées, elles sont plus sereines et plus réceptives à domicile. En distanciel, nous sommes obligés d’adapter le temps de cours. Nous faisions déjà cela depuis des années. Nous appelions cela alors de l’étude connectée. Toutes les 5 semaines, lors des évaluations intermédiaires, toute la classe pouvait ainsi être en révision avec un travail de groupe. Celles qui avaient des difficultés dans certaines matières étaient en étude à distance toutes les semaines. Elles appréciaient car elles étaient à la maison mais accompagnées. C’était rassurant. Pour les plus jeunes, nous faisons ainsi entre 1/2 et une journée par semaine. Cela fonctionne très bien.
Nos professeurs sont aussi des coachs. Dans une formation, il y a la transmission du savoir, l’accompagnement pour rassurer l’élève, et il y a une partie de coaching personnel. Pour moi, c’est de plus en plus important d’individualiser le parcours.

Nathalie Bouchon-Poiroux

Les professionnels du bien-être ont beaucoup évolué. Il y a 20 ans, je ne trouvais que peu de personnes qui aient une main vivante et qui ressentent les interactions avec finesse. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les écoles font un travail de qualité au niveau de la prise en charge. La qualité de main a beaucoup changé. Les personnes sont touchées parce qu’il y a quelque chose d’authentique dans le toucher thérapeutique aujourd’hui. Il y a une volonté de se questionner et de trouver du sens au travail qu’on fait. Je déplore que la partie socio-esthétique ne soit pas davantage mise en avant car le toucher apporte réellement de l’apaisement et de l’équilibre. Les élèves sont déjà dans cette conscience-là. Il y a vraiment une quête. Quand on touche un corps, on touche aussi à l’esprit et quand on va ainsi dans l’intimité et dans la vulnérabilité de l’être humain, c’est ce qu’il y a de très beau dans notre métier : dédier de l’énergie au bien-être de l’autre. On a envie d’avoir des formations qui nourrissent aussi cet aspect-là. La technique, ce sont les bases, mais l’expérience intérieure que l’on développe est très importante.

Les professionnels ont évolué et la qualité de la main a changé

Alexandra Guiho

Les stagiaires que nous accueillons veulent être reconnues pour une expertise, elles veulent se démarquer et avoir une connaissance parfaite des problématiques pour vraiment répondre à leurs clientes. Elles ont un vrai besoin de maîtriser leur sujet. Donc cette solution de formation continue à la carte avec des enseignants reconnus et experts les attire et c’est normal.

La formation de demain

Cécile Troude

Dans le futur, il est évident qu’il y aura une vraie diversité dans les outils utilisés.
Le e-learning limite les coûts, apporte une autonomie, un contrôle des acquis plus performant, une formation plus « de masse ». C’est une prise de conscience qui s’est faite autour de la crise sanitaire, tout comme le télétravail. Je pense qu’à partir du moment où tout le monde a le comportement juste, il y a des cours qui peuvent être très efficaces. Il est important de faire des quizz de remise à niveau, une fois par mois ou une fois par semaine, et c’est l’occasion de faire le point avec les managers. Nos spas sont nombreux et dispersés. Cette nouvelle manière de travailler va me permettre d’apporter un vrai suivi à moindre coût.
En ce qui concerne la formation de spa manager de demain, pourquoi ne pas être dans un vrai apprentissage terrain, valoriser la montée en compétences, supervisé par un mentor ? Proposer des formations très expertes sur des sujets très précis relatifs aux missions managériales suite à une évaluation des acquis progressive. Typiquement, la gestion (3 jours sur uniquement de la gestion), le marketing (pendant une semaine, uniquement du marketing). C’est peut-être ça la formation de demain.

Catherine Sertin

Je crois beaucoup au e-learning car cela peut être un complément comme contrôle de connaissances. C’est une manière de s’auto-évaluer et de s’entraîner. C’est comme le télétravail. Il ne s’agit pas de le faire en permanence, mais en alternance c’est très bien. La mixité est importante car elle permet de partager avec le groupe. En e-learning, les sessions doivent être plus courtes avec des tutos, des quizz et un dynamisme. Les élèves doivent participer. La formation de demain sera de la co-construction, afin que les élèves interviennent, qu’elles apportent leur savoir, leurs connaissances. Cela déclenche un effet d’appartenance. Aujourd’hui, les élèves n’acceptent plus qu’on leur délivre un message. Il faut s’adresser au groupe mais aussi à l’individu. Quant au formateur, il ne doit pas seulement délivrer une connaissance, il doit avoir la passion. Il faut aider les élèves à sortir de leur zone de confort, leur faire prendre confiance en elles et leur donner le sens de la persévérance. Il faut avoir envie de voir ses stagiaires progresser et prendre leur envol. Nous sommes engagés dans le respect de l’humain et dans une intelligence collective. Tout le monde peut atteindre l’excellence mais chacun doit pouvoir le faire à son rythme.

Tout le monde peut atteindre l’excellence mais chacun à son rythme

Nathalie Bouchon-Poiroux

Dans l’avenir, il y aura des outils de formation virtuelle pour tout ce qui est contenu théorique. Mais je pense que nous allons aller vers des éléments plus subtils comme « Qu’est-ce que l’énergie ? Comment revitaliser la personne au-delà du corps physique ? ». Car il s’agit de tenir compte d’un travail énergétique beaucoup plus puissant. Nous allons dans une formation de santé intégrative, qui doit être gérée par la nutrition, la qualité de sommeil, l’énergétique, la vitalité de l’être tout entier. Dans un soin, le niveau physique est très important, mais nous devons tenir compte de la représentation mentale, des pensées qui traversent au moment du soin et de la qualité émotionnelle dans la relation, c’est-à-dire l’intention qui part avant tout du cœur et de l’amour du vivant.

Alexandra Guiho

Difficile d’envisager le futur aujourd’hui, tout est en train de changer… Malgré tout, les stagiaires sont de plus en plus exigeantes sur la qualité des formateurs et de tout ce qui entoure les journées de formation. C’est un investissement financier et aussi en termes de temps qui doit leur rapporter pour développer leur affaire.

A lire également