René Quinton est le premier à avoir étudié les bienfaits du plasma marin. Le plasma marin est simplement de l’eau de mer puisée dans la zone de pénétration solaire entre 10 et 30 mètres de profondeur. Elle est ensuite filtrée et stérilisée à froid pour la débarrasser de ses impuretés ainsi que de tout organisme vivant.

René Quinton commence par des expériences in vitro sur le globule blanc, « témoin par excellence du milieu vital d’un organisme », qui survit dans l’eau de mer et non dans un milieu artificiel. Mais ses expériences les plus démonstratives sont celles qu’il réalise in vivo chez le chien.

En 1897, il fera l’expérience de remplacer le plasma sanguin par du plasma marin dans un organisme vivant, en l’occurrence un chien âgé de 10 ans en mauvaise santé : durant les 4 premiers jours, le chien survit péniblement puis, à partir du 5ème jour, il commence à aller beaucoup mieux et fait même preuve d’une vivacité extrême. Il vivra encore 5 années avant de mourir écrasé par une voiture !

En 1900, il sauve des milliers d’enfants d’une épidémie de choléra grâce à cette technique. Fort de ce constat, il ouvre en France, à partir de 1907, des dispensaires marins dans lesquels près de 100 000 injections de plasma marin seront effectuées.

La méthode Quinton se diffusera ensuite dans le monde entier et le sérum de Quinton fonctionnera comme une protection immunitaire face à tous les microbes. Chaque grande ville de France accueillera un dispensaire marin. Le succès de la méthode Quinton, à la veille de la première guerre mondiale, était si spectaculaire que le ministre de l’Intérieur de l’époque envisageait de rendre les injections d’eau de mer obligatoires comme le furent plus tard les vaccinations. Ainsi, René Quinton démontra les bienfaits de l’eau de mer sur la santé humaine en contribuant à l’éradication des fléaux sanitaires du début du XXème siècle (choléra, épidémies gastro-intestinales…).
Quinton permit de mettre en lumière les vertus thérapeutiques de l’eau de mer qui transmet à l’organisme l’ensemble des oligo-éléments qu’elle contient pour lutter contre une infection.

Il écrivait : « Nous sommes un véritable aquarium marin vivant. Notre milieu organique (les liquides où baignent nos cellules) est en osmose avec le milieu marin : l’eau de mer est en sympathie avec chaque infime partie de notre corps ».

Information : Les Thermes Marins de Saint-Malo

A lire également